8 novembre 2023
Rencontre avec Amanda : Aperçu du travail d’une agente de développement communautaire dans un environnement qui change constamment
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Amanda Ryan adore son travail et cela saute aux yeux.
Elle est fière des succès des communautés, travaille dans le but d’aplanir les difficultés autour d’elle et aide à bâtir la capacité en vue de soutenir les résidents.
Le 21 septembre, Amanda s’est vu décerner par Salus Ottawa un prix de partenaire communautaire pour son engagement extraordinaire. Au moment d’accepter ce prix, Amanda a déclaré que toute l’équipe du développement communautaire de LCO et le personnel en première ligne des nombreux organismes présents dans les communautés de LCO méritent ce prix.
Un agent ou une agente de développement communautaire fait affaire avec presque tous les services de LCO. Ce sont ces derniers et dernières qui aident les locataires à organiser des fêtes et des barbecues. Toutefois, le gros du travail des agents de développement communautaire est de mettre en œuvre une approche collaborative avec les résidents en vue de combler leurs besoins et de relever les défis. Les agents et agents répondent à un large éventail de besoins en adoptant une approche fondée sur les points forts pour renforcer les capacités des résidents par l’inclusion sociale, l’amélioration de la sécurité communautaire ainsi que le maintien et la création de partenariats.
L’agent(e) de développement communautaire dans son rôle sert souvent à communiquer avec les locataires et à partager les ressources. « Nous mettons en avant la perspective des locataires pour qu’elle soit prise en compte quand vient le temps de prendre des décisions plus globales », indique Amanda.
Comme pour toutes les équipes, les agent(e)s de développement communautaire mettent en pratique les valeurs de BIENVEILLANCE DE LCO soit la collaboration, la responsabilité, le respect et l’excellence.
Une journée de travail typique dans la vie d’Amanda
Amanda explique qu’elle commence généralement sa journée par la lecture des rapports sur la sécurité communautaire, des tâches pressantes au calendrier, et des courriels pour déterminer ce qui est prioritaire dans son emploi du temps.
Un(e) agent(e) de développement communautaire joue souvent le rôle de guide, en aidant les résidents à s’orienter dans les systèmes de soutien externes et les services de LCO.
« Nous touchons à tout ce qui se rapporte au propriétaire, la sécurité, la lutte antiparasitaire, l’administration et l’entretien des logements », fait remarquer Amanda.
Le climat actuel pose de nouveaux défis, souligne Amanda, en faisant remarquer que les choses ont bien changé depuis qu’elle a quitté il y a cinq ans le Centre de santé communautaire Pinecrest-Queensway pour joindre LCO. « Les problèmes de sécurité alimentaire en sont rendus à un niveau de crise », affirme Amanda.
En plus de l’insécurité alimentaire, les problèmes auxquels sont confrontés les locataires dans leurs communautés respectives sont de plus en plus complexes, comme les problèmes de santé mentale et de dépendance.
Ces défis ont un effet sur la manière dont l’équipe doit s’y prendre pour faire son travail. Sans compter que l’engagement communautaire n’a pas encore repris aux niveaux qu’il était avant la COVID-19.
« Durant l’épidémie de COVID-19, même si nous étions tous séparés, nous travaillions tous ensemble », indique Amanda, en souhaitant une certaine coopération interservices et que l’on aille à la rencontre des communautés au point où elles en sont.
« La collectivité est de plus en plus complexe, et nous devenons plus complexes par la force des choses. N’importe quel modèle qui préconise un meilleur soutien pour les locataires aura un effet positif sur les communautés et sur tout le monde. »
Selon Amanda, l’adoption d’un nouveau cadre d’évaluation des besoins des résidents aidera à répondre aux besoins des locataires les plus vulnérables et à leur assurer le soutien nécessaire pour des locations réussies.
LCO et ses partenaires en santé et services sociaux disposent des ressources pour travailler sur cette approche. Grâce aux solides fondements bâtis sur le travail antérieur et de solides relations de collaboration, nous sommes prêts à relever ce défi.
Le fait de collaborer avec des partenaires ouvre des portes à une autre dimension de chaque communauté. « Cela me permet, en tant qu’agente du propriétaire, de rencontrer et d’interagir avec des locataires qui autrement n’auraient pas de contact avec nous. »
L’aide des partenaires sur place comme Salus est inestimable compte tenu de la complexité des problèmes et des besoins croissants.
« Chaque jour, le personnel de Salus rencontre les gens dans leur milieu de vie », précise Amanda.
Amanda est toujours admirative devant la résilience des locataires malgré leurs difficultés. Elle a donné comme exemple la plus récente réunion du cercle des locataires du 415, rue MacLaren, où 17 résidents étaient présents. Ces bénévoles aident à organiser des événements et à gérer la cantine dans la cuisine de la salle communautaire.
Au 215, rue Nepean, certaines femmes étaient soucieuses de leur sécurité, alors elles ont formé un groupe qui communique par messages textes et ont demandé l’aide de leur agent(e) de développement communautaire pour planifier leurs courses deux par deux afin de pouvoir se protéger mutuellement.
Amanda voit dans les célébrations communautaires beaucoup plus qu’une occasion de se rassembler. « Ce n’est pas seulement un barbecue ou un petit déjeuner. C’est aussi une occasion de sortir de son isolement, d’être vu(e) et de faire connaître ses préoccupations. »